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Le Blog d'Albatros
29 septembre 2023

Madagascar : Un pays, toujours en péril !.

J'avais déjà évouqué la situation actuelle de Madagascar (voir !).

Voici quelques informations supplémentaires en prévision de la future Présidentielle à Madagascar, prévue le 9 novembre 2023.

Cette fois, par rapport à 2018, le nombre de candidats a diminué !. Ils ne seront "QUE" 12 par rapport aux 36 ! candidats de 2018.

Mais il y a une surprise !.

En 2023, la Présidentielle de Madagascar verra concourir pour le titre "suprême"de Président de la République Malgache, un......... français !.

En effet un des candidats, de cette ex-colonie française, indépendante depuis 1960, a officiellement la double nationnalité franco-mallgache.

C'était déja le cas, lors de l'élection présidenteille de 2018, mais il avait pris un grand soin pour le cacher !.

Andry Rajoelina (puisque c'est de lui qu'il s'agit), qui avait poussé une partie des malgaches dans la rue, pour manifester contre Marc Ravalomanana (le Président de l'époque), avait, déjà, pris soin de se réfugier à l'Ambassade de France à Tananarive, pour éviter les risques potentiels lors de la répression des manifestations de l'époque, dont il était pourtant l'instiguateur !

Position des plus "courageuse" !.

Allez-vous battre !, je vous suis de loin !.

En 2013 (date qui correspondait à l'échéance électorale du renouvellement, éventuel, de Marc Ravalomanana), il aurait pu, "démocratiquement", attendre pour postuler au rôle de "Calife à la place du Calife". Mais les deux protagonistes de l'époque n'ont pas pu être candidats suite à des accords passés avec la Communauté Internationale et les principaux politiciens malgaches.

C'est un de ses "partenaires" du coup d'état de 2009, Hery Rajaonarimampianina qui a été élu Président de Madagascar pour la période 2013-2018.

En 2014, sachant certainement déjà qu'il se présenterait à l'Election Présidentielle de 2018, Andry Rajoelina a fait une demande de naturalisation à l'Etat français dont le 1er ministre était Manuel Walls et le Président François Hollande.

Bien sûr cette demande s'est faite dans le plus grand secret, auusi bien en France qu'à Madagascar.

Le décret a été signé et promulgué au "journal Officiel" français le 21 Novembre 2014 !.

Depuis Andry Rajoelina est donc ..... français !.

En 2023, nous avons donc un .... français, candidat à la Présidentielle de Madagascar !.

Et c'est là que les choses se compliquent !.

En effet d'après la Constitution malgache, la 4ème, (qu'iAndry Rajoelina) a fait adopter du temps de la "Transition", entre 2009 et 2013 !), pour être candidat au "siége suprème", il faut être malgache !. Voir l'article 46 de cette Constituion de décembre 2010 !.

Hors d'après l'article 42 du Code de la Nationalité Malgache de juillet 1960 (année de l'indépendace), il est mentionné qu'un majeur (ce qui était son cas en 2014), qui demande volontairement une nationalité étrangère, perd sa nationalité malgache !.

Là où c'est fort, c'est que cette perte de nationalité malgache doit être signifiée par décret au niveau du Gouvernement malgache !.

Autrement dit il n'y a QUE le Gouvernement actuel (aux ordres de Rajoelina !), qui peut demander cette perte de nationalité !.

Et cette perte de nationalité doit être signifiée par décret !.

Et qui signe les décrets ?!.

 Elle est pas belle la Vie ?!.

 Autre tour de passe-passe !.

Comme le prévoit la Constitution malgache, (article 46), il a du démissionner de son poste de Président 60 jours avant le 09 novembre 2023 (date du 1er tour !).

Il devait, toujours dans le cadre du respect de la Constitution, être remplacé par la Président du Sénat malgache.

Hors, comme par hasard, ce dernier n'a pas , pour des raisons soit-disant personnelles, voulu accepter d'assurer l'intérim prévu par la Loi et son statut de Président du Sénat malgache. Raisons "personelles" qui ne l'empêchent pas de continuer d'être Président du Sénat, avec les émoluments et les avantages liés au poste !.

Résultat, c'est un gouvernement collégial, avec à sa tête le 1er ministren (Ctristian Ntsay) et des ministres en place (le tout désigné par le "Président démissionnaire" ), qui assure l'intérim en question.

Sans oublier que la HCC (Haute Cour Constitutionelle !) et La CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante !), ne sont pas "indépendante" du Président sortant ni du gourvernement en place !.

 

De quoi envisager, en toute sérénité, la transparence et l'impartialité des élections du 09 novembre 2023. 

 

Le tout est de savoir si le Peuple malgache acceptera indéfiniment de se faire berner et manipuler par une minorité d'autocrates !..

 

 

 

 

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